Graffiti, le site de Tom Goldschmidt

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Test / Critique/ Essai/ Review
Ableton Live 5 (2)


début de l'article


Voyager dans Live

Le transport, le voyage dans l’espace Arrangement est désormais plus intuitif et plus rapide. Et Live daigne enfin insérer un repèredes marqueurs, des repères vers lesquels foncer d’un clic, plutôt que se demander « Où est encore le début du pont dans ce fouillis ? ». Ce n’est pas trop tôt. Pour nous consoler d’avoir attendu si longtemps, le menu contextuel offre un raccourci pour placer d’un clic le début et Ajouter un repèrela fin d’une lecture en boucle sur deux repères voisins. Et la navigation à l’intérieur d’un clip est elle aussi plus pratique.

Le voyage dans vos fichiers devient lui aussi nettement plus confortable : pas moyen de vous souvenir où vous avez le nouveau navigateurfourré cette mesure superbe de tabla ? Live va vous la retrouver, puisque les navigateurs comportent désormais une fonction de recherche, et vous dénicheront tous les fichiers dont le nom comporte, par exemple, le mot « tabla ». Sélectionnez-en un, Live 5 affichera son emplacement exact dans l’espace de travail (H:\Loops\Ambient loops\Ambient Rapoon\Rythmic\Drums 10.wav). Mieux, un clic droit, choisir « repérer dans le navigateur », et il vous y emmène. « Ah oui, mais alors, ma recherche est perdue ? ». Non : repassez en mode recherche, Live 5 vous restitue la dernière recherche telle que vous l’avez quittée. Merci qui ?

Toujours dans les navigateurs, nous constatons que désormais, effets et instruments Ableton apparaissent sous forme de dossiers : un clic et l’arborescence révèle tous leurs le nouveau navigateur 2préréglages (presets). Et des préréglages, vous en recevez de quoi vous occuper pendant un temps respectable.

De même, les Live Sets (en bon français, les morceaux que vous avez créés) peuvent maintenant être ouverts dans les navigateurs, comme des dossiers standards sur le disque, pour révéler les pistes et les clips qui les composent. Ces pistes et clips peuvent être sélectivement pré-écoutés et glissés-déposés dans le Set actif.

De tout un peu

Les créateurs de Live ont revu le « warp », c’est –à-dire la capacité d’analyser correctement le découpage rythmique d’un passage. Mais, pas de miracle : si les procédures sont améliorées, modernisées, on se heurte toujours à la même évidence : un programme comprend mieux la structure d’un boum-boum techno que d’une chanson rubato accompagnée de façon irrégulière à la guitare. Live 5 offre donc des outils plus perfectionnés pour accomplir une tâche (synchroniser un fichier difficilement synchronisable) qui va du fastidieux à l’épouvantable. Ce genre de situation est censé ne se produire qu’exceptionnellement. Si la matière musicale que vous utilisez est largement arythmique, Live n’est sans doute pas le logiciel fait pour vous.

Cela dit, cette fonction warp aura fort à faire, puisque le logiciel charge désormais les fichiers MP3, et comme ils sont censés se synchroniser obligeamment avec les clips, la tentation sera grande de remixer des morceaux existants. Live 5 prend aussi en charge d’autres formats compressés, Ogg Vorbis,

Ogg FLAC et FLAC (en plus, bien sûr, des formats non compressés WAV, AIF et Sound Designer II.

Et à propos de warp, un nouveau mode permet de modifier à la volée la hauteur tonale en fonction du tempo – on recrée, à la perfection, ce à quoi on a mis tant d’efforts à échapper.

Ce n’est plus une originalité, mais c’est bienvenu : un clic et quelques secondes de patience suffisent pour transformer une piste dévoreuse d’effets et donc de ressources en fichier audio « gelé » (« freeze »), et donc n’imposant plus guère de calcul au processeur. Le dégel, si nécessaire, est instantané.

Multisélection dans live 5Lorsque plusieurs clips sont sélectionnés en même temps, la fenêtre clip affiche désormais entre autres le potentiomètre de transposition : à vous de transposer en direct, par exemple, 4 clips en même temps (exemples audio : simultranspose).

Les possibilités d’effectuer des fondus entre différentes pistes (crossfade) ont été améliorées.

Le menu « Fichiers » dispose désormais d’une commande « Ouvrir les Sets Récents » (ce n’est pas du luxe).

Enfin, le clic droit vint ! Hé oui, jusqu’à présent, Live ignorait la plus universelle, la plus pratique des commandes, l’ouverture d’un menu contextuel. Il permet entre autres de désactiver une note MIDI ou un clic, qui reste présent sans être audible, ce qui clic droit dans live 5est bien pratique si l’on veut essayer des variantes sans se poser ensuite la question « Mais comment était-ce avant ? ».

Live bénéficie désormais d’une intégration particulièrement poussée avec la surface de contrôle Mackie Control, qui permet de faire fonctionner le programme et d'y naviguer sans souris. Tout changement

effectué dans le programme doit se répercuter sur la surface de contrôle, et vice versa.

Conclusion :

Cet article décousu ne nous vaudra pas le prix Pulitzer, mais cela tient en partie à la physionomie de cette version : elle n’est pas centrée sur une ou deux avancées essentielles, mais déploie un large éventail de possibilités nouvelles, dans laquelle chacun puisera selon ses besoins. Live passe ici du statut de gadget de génie à celui de vraie station de travail (sans surround et sans vidéo, mais à laquelle Rewire donne accès à d’autres programmes sur lesquels s’appuyer). S’il reste un effort à fournir, c’est à nos yeux du côté de l’édition MIDI : elle reste très rudimentaire – un simple rouleau de piano mécanique - par rapport aux séquenceurs gros bras. Le jour où Live nous offrira une liste d’événements, une édition logique, et même une partition, Sonar, Cubase, Logic et consorts pourront se faire du souci.

Plus :

Confort et intuitivité nettement accrus

Possibilité de se créer une bibliothèque de clips

Moins :

Edition MIDI élémentaire

Prix, site, spécifications : voir Live 4

 

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© Tom Goldschmidt
Free
pics: www.bigfoto.com

 

Carte des Programmes (instruments, effets, séquenceurs, divers)

Formation M.A.O.

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