Ces pages reprennent celles de
mon ancien site Inspira-Sons, qui fut consacré à l'électro-acoustique et à la musique assistée par ordinateur. J'ai récupéré le contenu de ces pages suite à certaines demandes.
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Les surprises commencent dès le téléchargement : 3,12Mo tout compris pour la dernière version en date à l'heure où nous écrivons ces lignes. C'est pour le moins léger, et la firme souligne que son programme peut tourner à partir d'une clef USB. L'installation est rapide, et pour devenir utilisateur enregistré, nul besoin de clef matérielle type Syncrosoft : un numéro de série suffit. 1 GB de RAM est recommandé. Dès le chargement, Reaper donne une impression de rapidité et de légèreté. À défaut d'être particulièrement élégante, l'interface est claire, et aucune surprise de taille ne vous y attend si vous êtes familiers des séquenceurs classiques. Des dizaines d'habillages, des plus pimpants aux plus sinistres, sont disponibles sur le site de la firme Cockos, et il est facile d'en concocter soi-même (alors que chez Ableton, le droit d'en créer pour Live est réservé à quelques élus). Dans la fenêtre principale, les pistes s'alignent, comme à peu près partout, les unes au-dessus des autres. Certaines seront, si vous le souhaitez, des "pistes dossiers" dans lesquelles ranger les autres, de façon à y classer par exemple toutes vos pistes de batterie. Ces pistes dossiers sont également une façon pratique de soumettre toutes les pistes qui y sont stockées à une même chaîne d'effets. L es événements audio ou Midi apparaissent sous forme de rectangles, et il suffit de tirer le bord de l'un d'entre eux pour qu'il s'allonge d'une répétition de lui-même : s'il s'agit d'une boucle de quatre mesures et que vous en tirez le bord sur la longueur correspondant à une mesure, la première mesure de la boucle sera répétée (agrandissez l'image du haut de la première page pour voir ce que cela donne). A gauche, l'utilisateur trouve une série de contrôles destinés aux dites pistes, comme dans bon nombre de standards du genre.
Mais si le regard descend, il découvre quelque chose de nettement moins habituel. Dans la moitié inférieure de l'écran, il est possible d'arrimer une série de fenêtres ("docked windows"), accessibles via des onglets:
Ce système vous offre un accès pratique et clair à plusieurs éléments précieux, par exemple une matrice de routage :
la console de mixage, l'historique des annulations, un clavier Midi virtuel :
un navigateur qui vous offre une vue schématique du morceau :
ou un explorateur de média qui permet d'importer des fichiers audio ou Midi par simple tirer-déposer :
Voilà une alternative élégante au fouillis de fenêtres auquel on n'est que trop habitué. C'est le mode par défaut, mais d'autres options vous sont offertes, par exemple laisser flotter ces fenêtres de la manière traditionnelle, ou encore détacher tout le bloc des fenêtres arrimées et le laisser flotter. Dans ce cas il est possible de le rendre partiellement transparent pour continuer à voir la partie de l'interface qu'il dissimule. La barre de transport, elle aussi, peut flotter ou être arrimée.
gauche, l'utilisateur trouve une série de contrôles destinés aux dites pistes, comme dans bon nombre de standards du genre. 
