Graffiti, le site de Tom Goldschmidt
Ces pages reprennent celles de
mon ancien site Inspira-Sons,
qui fut consacré à l'électro-acoustique et à la musique assistée par ordinateur.
J'ai récupéré le contenu de ces pages suite à certaines demandes.
Vous trouverez probablement des liens morts ou autres défauts.
|
Vous pouvez vous abonner à une lettre (par e-mail) qui vous informera, une ou deux fois par mois, des nouvelles parutions sur le blog .
Inscrivez votre adresse e-mail dans le champ "E-mail". (Veillez à ne pas placer d'espace avant ou après l'adresse, en la dactylographiant ou en effectuant un copier-coller, sans quoi vous recevrez un message d'erreur). Cliquez "Je M'Abonne"... Vous recevrez un courriel de confirmation. Cliquez sur le lien qu'il contient. Et voilà ! Il est bien sûr loisible de se désabonner d'un clic. Vous pouvez aussi être prévenu/e à chaque parution en cliquant "Messages (Atom)" au bas de la page d'accueil du blog.
|
© Tom Goldschmidt
|
Carte des Programmes (instruments, effets, séquenceurs, divers)
|
descendre dans les entrailles de la bête, le trajet se révèle plus complexe que prévu. L’interface a pourtant des avantages, par exemple un navigateur dans lequel on sélectionne sons et échantillons. 
Proteus X est un lecteur d’échantillons (24 bits, jusqu’à 192 kHz sauf les effets) : il lui faut donc pour nous charmer charger des échantillons. De gros échantillons. Ce qui n’est pas tâche légère. Soit l’instrument place en mémoire vive toute la banque de sons que veut utiliser le musicien, soit il pratique le streaming : il ne charge qu’une petite partie de chaque son, et lorsque celui-ci est demandé par l’utilisateur, il fait entendre le peu qu’il en a chargé, et en même temps lit, sur le disque dur, le reste des données nécessaires. Il doit donc agir très vite, ce qui implique un disque dur qui tourne à toute allure (7.200 tours par minute minimum), et de manière générale une machine puissante. Si ça ne marche pas, le son ne suivra pas, il manquera des notes… et l’utilisateur tentera l’autre solution, c’est à dire charger toute la banque en mémoire vive. Ce qui implique une mémoire vive costaude (un megabyte ou plus), comme quoi Proteus X exige de toute façon un PC musclé.
n’incriminez pas la carte, les pilotes ASIO sont parfaits, changez plutôt la manière dont le système charge les échantillons. Evidemment, si vous utilisez des pilotes WDM ou Directsound, n’espérez pas des merveilles, mais pourquoi les utiliseriez-vous ? Cela dit, nous avons connu des moments où le processeur ployait sous la tâche, et où du coup des voix manquaient à l’appel (le DSP de la carte ne gère pas la production de voix, seulement les effets). Le Proteus X est gourmand, et si vous voulez l’utiliser intensément, il vous faudra disposer d’une machine musclée. Après avoir reçu les derniers pilotes en date, téléchargés de chez E-MU, le logiciel s’est avéré plus satisfaisant, mais toujours assez dévoreur. La machine d’essai n’affichait « que » 512 mégabytes de RAM, et il faudra bien se résoudre à lui en offrir le double. D’autant que l’on sera tenté de beaucoup mettre Proteus X à contribution, vu qu’il est multitimbral. Et sur 32 canaux, s'il vous plaît ! 