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Test / Critique/ Essai/ Review
Morphine d'Image-Line p. 3.
Car vous ne pouvez réellement comprendre l'instrument qu'en contemplant son centre nerveux, que voici, la fenêtre "Morph/Mix" :
Chaque coin du carré correspond à l'un des quatre générateurs. Vous pouvez dessiner un tracé, sorte d'enveloppe que suivra le son. Faites passer ce tracé près du carré supérieur droit, c'est le générateur B que l'on entendra le plus. Faites-le passer par le centre du carré, l'on entendra les quatre générateurs dans des proportions égales. Faites-le passer tout à fait en bas à gauche, la parole passe au générateur D. Etc. La vitesse à laquelle ce tracé sera suivi est bien sûr réglable, le tracé, ici encore, peut être bouclé, et synchronisé avec le tempo. A droite de ce carré, on trouve une autre représentation du même tracé, deux enveloppes correspondant à des paires de générateurs (en haut, A/D contre B/C, en bas A/B contre D/C - il faut s'habituer).
Les créateurs de Morphine (le développeur Maxx Claster et Image-Line, brillante équipe belge à laquelle on doit entre autres FL Studio) sont conscients que même un synthétiseur additif ne peut imiter tous les sons, notamment pas ceux dont le contenu harmonique n'est pas précis. Ils vous permettent donc d'importer des échantillons (cette fois il s'agit bien d'import, pas de resynthèse) non transposables, destinés avant tout aux attaques des sons (rappelez-vous l'émotion créée jadis par le D-50 de Roland), ce qui n'empêchera pas de boucler ces samples, et même de les passer dans le seul filtre traditionnel que l'on trouve sur l'instrument (passe-bas, passe-haut, passe-bande). L'échantillon utilisé passe en quelque sorte dans un générateur supplémentaire qui lui est réservé.
La matrice de modulations compte une cinquantaine de destinations dont vous voyez certaines sur l'illustration, mais les sources ne sont pas bien nombreuses. A part quatre enveloppes multi-points, l'utilisateur semble surtout devoir s'appuyer sur les messages MIDI CC. N'empêche que, même si les enveloppes peuvent se moduler mutuellement, on en aurait accepté le double, ou quelques LFO.
Enfin, le son passera encore par une enveloppe ADSR de volume et par des effets : chorus, retard, réverbération, plutôt limités, une distortion (drive) et un égaliseur à huit bandes bienvenu pour mettre la touche finale à votre sculpure sonore.