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Melody Assistant (2)

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Un programme de composition, cela sert à composer, donc composons ! La saisie des notes peut se faire à la souris : très classiquement, on choisit une durée de note dans une palette, on pose le curseur sur une ligne d’une portée, on clique, et hop ! voici une noire sur la ligne du sol… Un peu fastidieux, tout cela. Heureusement, il est facile d’entrer certaines notes via le clavier de l’ordinateur, en y choisissant aussi les durées : il ne faut pas longtemps pour devenir dactylographe musical aguerri. Mieux : l’écran s’orne d’un clavier virtuel : il suffit d’en cliquer une touche pour que s’affiche la note correspondante : c’est un peu moins direct que d’utiliser le clavier de l’ordinateur, mais ce système couvre toutes les octaves. Plus simple encore, l’envoi des notes à partir d’un clavier MIDI, en pas à pas ou même à la volée, ce qui fait de Melody Assistant un séquenceur à part entière. Si vous avez saisi un accord sur une portée, Melody Assistant le reconnaîtra et en affichera le diagramme pour guitare, mais uniquement pour des accords simples. Cela dit, il affiche les tablatures, non seulement pour guitare standard, mais aussi pour une série vertigineuse de variantes y compris balalaïka et ukulélé, et pour harmonica, avec soufflés et aspirés !

De plus, ce logiciel enrichit la palette du solfège, en y ajoutant la notion de « silence fantôme », un silence qui complète les mesures non remplies (il signale que vous pouvez encore y ajouter des notes) et que vous transformerez en silence standard quand vous le jugerez bon. Quant aux « pianissimo » et autres indications, l’interprétation les respecte scrupuleusement.

Les partitions de batterie s’écrivent sur portée ou sur un « rouleau de piano mécanique », et il est facile de passer d’une notation à l’autre. Le compositeur paramètrera ces partitions de batterie à son gré, en déterminant des « lois ».

                

Des lois peuvent d’ailleurs s’appliquer à d’autres portées, par exemple pour rendre reconnaissables visuellement toutes les fondamentales d’accords, ou pour que, sur une portée, les notes ayant une tête normale soient jouées par la sonorité « piano », et celles ayant une tête carrée, par le son « clavecin ».

La Suite

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