Vous pouvez vous abonner à une lettre (par
e-mail) qui vous informera, une ou deux fois par mois, des nouvelles parutions sur le
blog .
S'Abonner à la Lettre de Tom Goldschmidt
E-mail :
Inscrivez votre adresse e-mail dans le champ "E-mail".
(Veillez à ne pas placer d'espace avant ou après
l'adresse, en la dactylographiant ou en effectuant un copier-coller, sans quoi vous recevrez un message
d'erreur).
Cliquez "Je M'Abonne"...
Vous recevrez un courriel de
confirmation. Cliquez sur le lien qu'il
contient. Et voilà ! Il est bien sûr loisible de se désabonner d'un
clic.
Vous pouvez aussi être prévenu/e à chaque parution en cliquant "Messages (Atom)"
au bas de la page d'accueil du blog.
Peu de dégâts ? (2)
Cette structure avait été renforcée par
des colonnes et des poutres
d'acier...
C. Peu de dégâts ?
Le Pentagone, centre nerveux militaire des
Etats-Unis, est naturellement particulièrement exposé à une attaque
lourde.
Il avait donc été conçu pour y résister. Comme le montrent le schéma de
droite et certaines photos, les murs sont épais de 60 centimètres, dont une bonne part
de béton. Mais ce n'est pas tout. La partie du Pentagone qui a pris le
choc avait été
rénovée. On y avait intégré une
structure, un grillage
de
barres d'acier, du rez-de-chaussée au
dernier étage. On y avait également intégré une toile spéciale
(utilisée entre autres pour fabriquer les gilets pare-balles) destinée
à empêcher les murs de se fragmenter. Ce type d'armature avait été
conçu après les attentats contre des bâtiments américains à l'étranger
et celui d'Oklahoma City, où l'on avait constaté l'effet meurtrier des
fragments de mur se transformant en éclats. C'est cette structure qui
a permis aux trois étages supérieurs de tenir 35 minutes après le
choc, ce qui a sauvé de nombreuses vies. (C'est probablement -
hypothèse que nous n'avons pas vérifiée - cette structure qui explique
l'aspect "coupure au couteau" entre l'endroit qui s'est effondré et le
mur voisin). Les fenêtres, encadrées dans
cette structure et particulièrement résistantes, avaient coûté 10.000
$ pièce.
Fenêtres des étages supérieurs ayant résisté à la déflagration.
(source : Department of Defence)
Venant s'écraser dans cette structure armée,
nous avons un Boeing 757-200 qui effectivement pèse 100 tonnes et qui
est lancé à au moins 400 kms/h (la vitesse de l'avion au moment du choc aurait
atteint 852 kilomètres-heures selon un document
retraçant le vol). Mais un avion est fait d'alliages assez légers,
et d'éléments assez fins, pour qu'il puisse voler. L'expert
Paul Boutin estime
qu'il ne faut pas le comparer, à ce point de vue, à un boulet géant,
mais plutôt à un vélo de course. Cette structure fragile vient heurter
des dizaines de milliers de tonnes d'inertie solidement arrimées au
sol. De plus, l'avion a très vraisemblablement heurté le sol avant de
toucher le Pentagone, ce qui a déjà dû le démantibuler ("the
left engine struck the ground at nearly
the same instant that the nose of the aircraft struck the west wall of the
Pentagon "
http://killtown.911review.org/flight77/pbpr.html
.) Cela ne l'a pas empêché de faire s'écrouler 10.000 tonnes de
matériaux. Une
infographie du Washington Post donne
une idée du dégât intérieur, réparti sur trois anneaux et non un comme
l'affirme le Réseau Voltaire.
Les incrustations (petits dessins de l'avion sur
les photos du Pentagone) réalisées pour le Réseau Voltaire sont dès
lors peu vraisemblables. Elles montrent un avion en parfait état, dont
les ailes sont restées arrimées au corps, et non un avion qui a heurté
le sol à 400 kms/h pour ensuite se projeter dans un épais mur de béton
et d'acier, et dont les ailes se sont très probablement repliées (l'aile
gauche a raclé le sol selon le Washington
Post) avant que le tout ne parte dans une
boule de feu. Comparez les avec les images de la
caméra de
surveillance !!! Mais ces
incrustations comportent aussi une déformation
manifeste : elles montrent un impact de face . Or, selon toutes les
sources, l'avion s'est présenté à un angle d'environ 45°.
(Source Washington Post.).
Vous trouverez le résumé d'une étude détaillée sur l'état
du bâtiment, le choc et les dégâts, sur